Actu Programme 2025/2026
Phèdre
Jeudi 2 octobre au Théâtre National de Nice, Salle de la Cuisine
Jean Racine
Mise en scène Muriel Mayette-Holtz
Accueil Fonds de Dotation PTNN à 19h30
Après avoir inauguré la première édition du Festival de Tragédies sous le ciel étoilé des Arènes de Cimiez à l’été 2024, Muriel Mayette-Holtz transpose sa mise en scène de Phèdre dans l’intimité d’une salle, où l’atmosphère feutrée et étouffante est celle d’un palais funeste. Au cœur de ce théâtre où le rouge sang imprègne chaque recoin, Muriel Mayette-Holtz déploie avec de talentueux acteurs toute la puissance tragique de ce chef-d’œuvre de Racine, lente agonie d’un plaisir destructeur, l’alexandrin et le slam réunis en un même chant du cœur.
Phèdre est l’épouse de Thésée avec lequel elle a un enfant. Thésée est parti en voyage et tout le monde le croit mort. Phèdre se retrouve seule au palais face à son beau-fils Hippolyte pour lequel elle éprouve une attirance irrépressible. Œnone, sa proche nourrice passionnée, la pousse à céder à son désir, mais au retour inattendu de Thésée, elle accuse alors Hippolyte d’inceste… Son père furieux le maudira et il en mourra. C’est Théramène, notre slameur, qui nous conte la tragédie de cette histoire d’amour.
Le Dindon
Jeudi 20 novembre au Théâtre National de Nice, Salle de la Cuisine
Georges Feydeau
Adaptation & dramaturgie Maryse Estier, Clémence Longy
Mise en scène Maryse Estier
Accueil Fonds de Dotation PTNN à 19h30
Après Marie Stuart, présenté au TNN en 2024, Maryse Estier met en scène Le Dindon, troisième volet d’un cycle autour des rapports de possession, de séduction et de pouvoir. Dans ce vaudeville, Feydeau pousse l’art du quiproquo à l’extrême et, pour notre plus grande joie, révèle nos contradictions profondes, déchirées entre la paisibilité de nos vies confortables et la sauvagerie de nos passions. Horriblement drôle.
Pontagnac suit une femme dans la rue depuis huit jours parce qu’il en est tombé fou amoureux. Il finit par s’introduire chez elle et se retrouve nez à nez avec son mari. Stupéfaction : il s’agit de Crépin, un vieil ami avocat. Lucienne, honnête et fidèle, consentira à prendre un amant à la seule condition de surprendre son mari dans les bras d’une autre. Crépin, n’ayant au premier abord aucune envie d’aller voir ailleurs, se retrouve pris au piège lorsqu’une de ses anciennes conquêtes le recontacte et menace de se tuer s’il refusait de partager ses draps. Entre infidélités et malentendus, l’intrigue se tisse autour d’une multitude de péripéties surréalistes, de rebondissements, de femmes cachées dans le placard, de maris empêtrés… Les répliques sont mordantes et les échanges insensés, offrant tour à tour à chaque personnage le précieux rôle de “dindon” de la farce.
Gargantua
Jeudi 18 décembre au Théâtre National de Nice, Salle des Franciscains
François Rabelais
Adaptation & mise en scène Hervé Van der Meulen
Accueil à 19h30
Soirée privée FDD PTNN.
En cette fin d’année, Hervé Van der Meulen invite les comédiens de la Troupe du TNN pour une épopée gargantuesque réjouissante.
La boulimie et l’irrévérence qui caractérisent les pages de Rabelais, sa volonté encyclopédique jusqu’à l’excès d’aborder tous les sujets, tous les thèmes, toutes les connaissances participent à une recherche gourmande et même gloutonne d’un monde meilleur où tout serait mis en œuvre afin de trouver pour l’être humain un terrain favorable à sa soif de joie, d’harmonie, de plaisir… à sa soif de curiosité, de savoir et de culture, de philosophie et d’humanisme. L’œuvre de Rabelais combat l’une des plus graves maladies de l’homme : la mélancolie.
L’Extraordinaire Destinée de Sarah Bernhardt
Jeudi 29 janvier au Théâtre National de Nice, Salle de la Cuisine
Texte & mise en scène Géraldine Martineau
Accueil Fonds de Dotation PTNN à 19h30
Géraldine Martineau écrit et porte au plateau une fresque théâtrale réjouissante qui nous conte la vie de la légendaire comédienne Sarah Bernhardt, la divine, disparue il y a tout juste cent ans.
Rêvant d’abord d’une vie centrée sur la religion, Sarah entre au Conservatoire à seize ans. Point de bascule qui bouleversera le cours de sa vie : elle ne quittera plus les planches jusqu’à son dernier souffle. À travers ses engagements, ses choix et les épreuves qu’elle a dû traverser, l’extravagante Sarah Bernhardt deviendra une icône internationale, à jamais admirée pour son courage, sa détermination et sa volonté d’être libre.
C’est si simple l’amour
Jeudi 2 avril au Théâtre National de Nice, Salle de la Cuisine
Lars Norén
Traduction Aino Höglund, Amélie Wendling
Adaptation Alain Fromager, Amélie Wendling
Mise en scène Charles Berling
Accueil Fonds de Dotation PTNN à 19h30
En 2025 et 2026, Charles Berling fait le choix de mettre en scène deux huis clos aux dialogues rigoureux et aux non-dits implacables de l’un des plus grands dramaturges du XXe siècle, le suédois Lars Norén, disparu en 2021.
Auteur de grandes fresques humaines, Lars Norén porte un regard lucide et sans concession sur la violence à la fois intime et sociétale du monde d’aujourd’hui. Présentées au TNN en diptyque, ces deux propositions peuvent être vues indépendamment l’une de l’autre.
Le Tartufe
Jeudi 7 mai au Théâtre National de Nice, Salle de la Cuisine
Molière
Mise en scène Jean Liermier
Accueil Fonds de Dotation PTNN à 19h30
Le Tartuffe ou L’Imposteur est l’un des plus grands scandales de Molière mais également l’un de ses plus grands succès. Jean Liermier, directeur du Théâtre de Carouge, s’empare de cette fable emblématique dans un décor épuré et invite notamment au plateau Muriel Mayette-Holtz.
Tartuffe a été recueilli par Orgon, père de famille bourgeois. Aux yeux de son épouse Elmire et de toute la maisonnée, le nouvel arrivant est un imposteur sournois à qui on ne peut pas faire confiance. Pour Orgon, Tartuffe est le plus fervent des dévots, le meilleur des hommes. Depuis le giron de son protecteur, Tartuffe entame alors une ascension fulgurante. Le poison s’infiltre, le venin agit et la famille implose…
